Deuxième producteur de films au monde, l’industrie du cinéma nigérian, plus connue sous le terme de « Nollywood », est née à Lagos grâce au commerce informel des vendeurs de rue à la fin des années 1980. La télévision subissant des censures, le phénomène a pris de l’importance depuis les années 1990 jusqu’à aujourd’hui. Les films sont souvent des histoires d’amour ou portent sur des thèmes religieux. A Kano (on parle alors de « Kanniwood »), au nord du Nigéria, les films sont tournés en hausa et sont largement diffusés au Nigeria et au Niger.
FURNISS Graham, 2003, « Hausa popular literature and video film : the rapid rise of cultural production in times of economic decline », Arbeitspapiere / Working Paper n° 27, Institut für Ethnologie und Afrikastudien, Department of Anthropology and African Studies, http://www.ifeas.uni-mainz.de/workingpapers/FurnissHausa.pdf
LARKIN Barry, 2000, « Hausa dramas and the rise of video culture in Nigeria » in Jonathon Hayes (éd.), Nigerian Video Films, Athens, Ohio, Ohio University Press, pp. 209-241.
UGOCHUKWU Françoise, 2013, « Le vidéo-film nigérian dans le prolongement de l’histoire orale » in DILI PALAÏ Clément et Alain CYR PANGOP KAMENI (éds), Littérature orale africaine : décryptage, reconstruction et canonisation, Paris, L’Harmattan, p. 329-344. Voir aussi : UGOCHUKWU Françoise, 2013, Nollywood on the move, Nigeria on display, Trier, WVT Wissenschaftlicher Verlag Trier.