Les Sénoufo – composés de plusieurs sous-groupes – habitent dans la zone de savane arborée entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso. Les centres urbains de cette zone géographique sont Korhogo, Ferkessédougou (tous deux en Côte d’Ivoire), Sikasso (Mali), Banfora (Burkina Faso).
Les Sénoufo vivent majoritairement de l’agriculture (cultures vivrières et cultures de rente comme le coton ou la canne à sucre). Les chasseurs et les artisans sont également représentés dans cette société rurale, connue dans la littérature anthropologique pour son ethos d’endurance.
La langue sénoufo est rattachée au sous-groupe gur de la famille linguistique Niger-Congo. Il n’y a pas à proprement parler de langue sénoufo unifiée mais une diversité de parlers très différents entre lesquels l’intercompréhension n’est pas évidente.
RONGIER Jacques, 2002, Parlons Sénoufo. Paris, L’harmattan, 248 p.
LEMAIRE Marianne, 1999, « Chants de l'agôn, chants du labeur : Travail, musique et rivalité en pays Sénoufo (Côte d'Ivoire) », Le journal des Africanistes, Tome 69, fascicule 2, p. 35-65.
ZEMPLENI Andràs, 1993, L’invisible et le dissimulé, du statut religieux des entités initiatiques, Gradhiva n° 14, p. 3-14.